Le Royaume Uni est la suite de ce voyage au sein des pays voisins pour étudier la présence des syndicats dans le monde professionnel, la force des négociations collectives ou la représentation des travailleurs sur le lieu de travail.
Les syndicats
Ce ne sera pas le premier pays à offrir ce genre de données : le taux de syndicalisation est bien plus fort dans le secteur public que dans les secteur privé. Il est en effet de 56% dans le Public pour 14 % dans le Privé, avec une moyenne, au final, de 26% de travailleurs syndiqués.
Tous les syndicats sont regroupés au sein d’une même confédération : le TUC (Trade Union Congress). Ils y sont cependant indépendants et défendent, pour certains, les salariés de certaines sociétés, pour d’autres, ceux d’un secteur professionnel.
Pour recenser les plus grands syndicats du Royaume-Uni, on pourrait citer Unite (spécialisé dans les transports routiers, la construction automobile, la finance, etc.), mais aussi Unison (principalement le secteur public) et GMB (plutôt dans le travail manuel). A eux 3, ces syndicats représentent bien au-delà de la moitié de l’ensemble des personnes syndiquées.
Les négociations collectives
Contrairement à d’autres pays, seulement moins d’un tiers des travailleurs du Royaume Uni sont représentés dans ces négociations collectives et encore, en prenant en compte, l’ensemble des secteurs puisque, dans le Privé seul, ce taux se rapproche de seulement 15%. La négociation se fait bien plus secteur par secteur que de façon collective, donc.
La représentation sur le lieu de travail
Elle est quasi inexistante au Royaume Uni. Pas de comité d’entreprise et seuls les syndicats sont généralement présents. A condition de représenter de façon conséquente des salariés, ils peuvent obliger des employeurs à négocier. Mais, comme ils ne disposent souvent pas de ce taux de représentation dans les entreprises, ces négociations sont généralement rares.
Lorsque cette représentativité s’exerce, les syndicats peuvent nommer des délégués qui prennent en charge la santé et la sécurité à l’intérieur de l’entreprise et peuvent, dans ce cas, créer un comité de sécurité. Sinon, ils sont mis en place par l’employeur, mais détiennent alors moins de pouvoir que ceux qui sont syndiqués.