La République hellénique, est un très beau pays d’Europe du Sud qui attire de nombreux touristes, férus d ‘histoire ancienne ou, tout simplement de soleil. Le pays d’une superficie de 131 957 km2 pour un peu moins de onze millions d’habitants, est constitué de 9000 îles bordées par trois mers : la mer Egée, la mer Ionienne et la mer Méditerranée. Depuis 1952, la Grèce est membre de l’OTAN, en 1981, elle rejoint l’Union Européenne et, en 2001 la zone Euro.
Les syndicats
Les syndicats grecs sont historiquement très politisés, on constate qu’ environ seulement 25% des travailleurs sont syndiqués, grande majorité relevant du secteur public.
On distingue 3 niveaux de syndicats.
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le premier, souvent représentatif d’une profession donnée, dans une zone géographique restreinte possède néanmoins une autonomie juridique et s’affilie à l’organisation de deuxième niveau de son choix.
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les organisations de deuxième niveau sont des fédérations sectorielles ou professionnelles ou des organisations régionales communément appelées “ centre de travail”.
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les structures de troisième niveau sont les confédérations.
Les trois principaux syndicats représentatifs en Grèce sont :
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La GSEE, Confédération générale des travailleurs grecs, a été fondée en 1918 et est affiliée à la Confédération européenne des syndicats et à la Confédération syndicale internationale.
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L’ADEDY, Confédération des syndicats des fonctionnaires publics, est également affiliée à la Confédération européenne des syndicats.
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Le PAME, Front militant de tous les travailleurs, a été fondé en 1999 avec l’aval du Parti Communiste, en opposition aux autres syndicats qu’il accuse de ne pas suffisamment défendre les travailleurs.
La représentation des travailleurs
La représentation principale des travailleurs est assurée par les syndicats de premier niveau qui consultent, informent et négocient. Les comités d’entreprise, même s’il sont légaux, sont rares en dehors des grosses entreprises et travaillent en collaboration avec les syndicats. En plus de ces représentations, toute entreprise de plus de 50 salariés doit élire un “comité de santé et de sécurité” et, dans les entreprises de moins de 40 salariés, les représentants des travailleurs seront des “associations de personnes” qui ont des pouvoirs plus limités. Depuis quelques années, ils sont autorisés à signer des accords quand ils sont représentatifs d’au moins 60% des salariés. Le mode de financement est plutôt obscur et la crise financière qui a fortement touché le pays n’aide pas à donner du pouvoir à ces différentes représentations.