La Lituanie est un pays d’Europe du Nord sur la rive orientale de la mer Baltique. La République de Lituanie est membre de l’Union Européenne depuis le 1er mai 2004. Ce pays a connu des bouleversements économiques suite à la proclamation de son indépendance et à l’effondrement du bloc de l’Est. C’est le premier pays a avoir cherché à s’affranchir des liens avec l’URSS. En mai 2008, la Lituanie atteint une inflation à 12,3%. Après la chute de l’Union Soviétique, l’économie de la Lituanie redémarra lentement avec des privatisations faisant passer le pays d’une économie planifiée à une économie libérale.
Les syndicats
La Lituanie compte un taux de syndicalisation faible de 10% de la population active.
La LPSK (Confédération lituanienne des syndicats), la LDF (Fédération Lituanienne du travail) et le LPSS (Syndicat Lituanien “Solidarité”) sont les 3 confédérations principales de Lituanie. Ces 3 organisations sont adhérentes de la Confédération syndicale internationale et de la Confédération Européenne des syndicats. A l’origine, ces 3 confédérations avaient des pensées idéologiques qui les divisaient fortement. Aujourd’hui, elles tendent vers une coopération efficace. Ces syndicats sont plus représentatifs dans le secteur public que dans le privé. Les effectifs se sont considérablement éparpillés depuis l’indépendance du pays en 1991.
Les négociations collectives
Seul 15% des travailleurs lituaniens sont couverts par une négociation collective. Les négociations collectives restent confinées exclusivement à l’entreprise ou l’organisation. En 2011, cela représentait 2,2% des entreprises, ce chiffre faible a énormément baissé puisqu’en 2007, il était de 7%. Le Ministère du travail Lituanien a attribué cette baisse à “la crise économique qui a rendu les entreprises réticentes à passer des accords avec les syndicats”. Les accords sectoriels sont quant à eux encore moins importants. La seule avancée notable se situe sur les accords territoriaux.
Les représentations
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La représentation sur le lieu de travail, se fait désormais par les syndicats, ou en l’absence, par les comités d’entreprise. Depuis 2005, le CE a le droit d’organiser des grèves. Toutefois aucun organe de représentation n’est réellement présent dans la plupart des établissements ;
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Aucune représentation des travailleurs au niveau du Conseil d’Administration ou du Conseil de Surveillance ;
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Les délégués syndicaux ou le comité d’entreprise désignent les représentants aux organes européens ;
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Des représentants en matière de santé et de sécurité sont élus dans la plupart des entreprises de plus de 50 salariés et dans certaines plus petites.
La participation financière
Après 1995, l’actionnariat salarié a fortement reculé. Cette pratique reste très peu répandue en Lituanie.