Etat d’Europe du sud-est, la Roumanie a fait son entrée dans l’Union Européenne le 1er janvier 2007. L’industrie roumaine représente 35 % du produit national brut et environ 20% de la force du travail est impliquée dans l’industrie. Une des principales entreprises roumaine est Dacia. Les activités de service représente environ 55%, l’agriculture quant à elle, représente 10% du PIB.
La Roumanie est le 7ème pays le plus peuplé de l’Union Européenne.
Syndicats
La Roumanie compte un taux élevé de syndicalisation de 33% réparti entre 5 confédérations :
-
CNSLR- Frăţia (Confédération nationale des syndicats libres de Roumanie, Fratia) ;
-
BNS (Bloc national syndical) ;
-
CSDR (Confédération syndicale démocratique de Roumanie) ;
-
CNS Cartel ALFA (Confédération nationale syndicale “Cartel ALFA”) ;
-
CNS Meridian.
Négociations collectives
Les conventions collectives sont négociées au niveau de la branche, de l’entreprise, et des groupes d’entreprises. Avant 2011 et la loi sur le dialogue social, les négociations au niveau national étaient autorisées. Cette loi de 2011 a entraîné différents effets, les négociations au niveau national ont disparu et les accords au niveau sectoriel sont difficiles à conclure. Depuis, le BNS et le Cartel ALFA ont déclaré que le taux de couverture de la négociation collective était passé de 98% à 36% aujourd’hui.
Les différentes représentations
La représentation sur le lieu de travail des salariés roumains se fait par les syndicats et pour les entreprises, non représentés par les syndicats, la loi autorise l’élection de représentants du personnel. Ces syndicats peuvent intervenir au niveau des négociations collectives mais ils ont également des droits en matière de consultation.
Aucune représentation n’est fait au niveau du conseil d’administration ou de surveillance, les travailleurs roumains n’y sont pas représentés, toutefois dans certains cas ils peuvent assister aux réunions.
Dans la plupart des cas, ce sont les représentants syndicaux des entreprises qui sont désignés pour représenter les salariés roumains au niveau des organes européens liés aux comités d’entreprise européens et aux sociétés européennes.
En matière de santé et de sécurité, les salariés doivent désigner des représentants distincts pour les entreprises d’au moins 10 salariés. A partir de 50 salariés, un comité mixte de santé et de sécurité doit être instauré, il faut toutefois noter que l’employeur n’est pas tenu d’accepter les décisions de ce comité.
Suite au processus de privatisation, dans les années 90, les salariés roumains ont obtenu des actions des sociétés roumaines, qu’ils ont revendu dans les années suivantes entraînant une baisse de la participation financière des salariés.