La Slovaquie est membre de l’Union Européenne depuis 2004, avec 5 millions d’habitants. Avant le 31 décembre 1992, ce pays faisait partie de la Tchécoslovaquie avec la République Tchèque. Elle est située en Europe centrale, à l’est de l’Union Européenne.
En forte croissance depuis 2000, et essentiellement depuis son entrée dans l’Union Européenne, les principaux secteurs industriels sont la métallurgie, l’agroalimentaire, l’énergie ou encore la chimie.
Les syndicats
Avec un taux de 17% de syndicalisation, la République Slovaque est le pays d’Europe centrale qui compte le plus de travailleurs syndiqués.
La principale confédération syndicale est la KOZ SR (Confédération syndicale de la République Slovaque) qui regroupe 90% des travailleurs syndiqués ; créée en 1993 avec la division du CS KOS, dans le même temps que la séparation de la Tchécoslovaquie. La KOZ SR regroupe 28 syndicats. Toutefois, le recul du nombre de syndiqués a entraîné la fusion de certains.
Les autres confédérations sont le NKOS (Syndicat chrétien indépendant) et la KUK (Confédération des arts et de la culture).
Ces syndicats ont une forte influence pour la négociation des salaires au niveau des différents secteurs mais beaucoup moins dans les entreprises
Les négociations collectives
La négociation collective s’est libéralisée avec le nouveau code du travail ; les partenaires sociaux peuvent négocier dans les domaines de leur choix. Selon l’EIRO, 35% des travailleurs sont couverts par une négociation collective. En 2012, il a été recensé 28 accords et 8 compléments d’accords couvrant diverses branches d’activité comme la banque ou la chimie. Ses conventions collectives sectorielles, appelées “conventions de niveau supérieur”, doivent être enregistrées auprès du Ministère du travail.
La représentation
Durant les dernières années, il a été accordé une place plus importante aux comités d’entreprise qui cohabitent avec les syndicats. Les deux structures se retrouvent donc avec des pouvoirs partagés au sein de l’entreprise.
Une représentation est également faite au niveau du Conseil de surveillance où un tiers des sièges des entreprises de plus de 50 salariés dans le secteur privé est réservé aux travailleurs.
Les représentants des travailleurs, c’est-à-dire les délégués syndicaux et les membres du Comité d’Entreprise (CE) nomment les représentants au niveau européen. Au niveau du domaine de la santé et de la sécurité, des représentants distincts sont nommés pour protéger les intérêts des travailleurs. Dans les entreprises de plus de 100 salariés des comités mixtes doivent être créés.
La participation financière
La participation financière est peu développée en Slovaquie malgré le processus de privatisation lancé dans les années 90.